Le joint torique est une pièce qui prend une forme de beignet. Il est fait en élastomère. On l’utilise en guise de joint mécanique afin d’empêcher la fuite de liquide ou d’air venant d’une machine donnée. Nous allons découvrir les particularités de cette pièce ici.
Plan de l'article
Mode de fonctionnement du joint torique
Pour qu’un joint torique puisse devenir un joint fiable, il faut le comprimer entre deux surfaces adjacentes. Quand ces dernières se rapprochent et compressent l’anneau, il se déforme et entre en contact avec les surfaces pour créer une barrière efficace contre les fuites. D’où la nécessité de découvrir les avantages d’un joint torique pour l’étanchéité
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Quand la pression d’application est inférieure à celle de la contrainte de contact, le joint se crée et empêche la fuite de gaz ou de liquide. Plus la pression augmente, plus le joint se comprime et cela crée une meilleure étanchéité. Ce processus appelée « auto-dynamisation » se perpétue.
Une fois que la pression se relâche, le joint torique retrouve sa première forme. Les joints toriques sont des composants que l’on peut réutiliser quand on les retire d’un assemblage. Il faut les remplacer afin de garantir une bonne étanchéité. Les joints toriques dédiés aux applications à haute pression sont plus robustes.
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Où utilise-t-on des joints toriques ?
Les appareils ménagers et machines industrielles utilisent des joints toriques dans différentes applications. Les joints toriques sont des composants utiles qui empêchent l’infiltration d’air au sein d’une automobile. Cela garantit l’envoi du carburant vers les zones sous vide ou la chambre de combustion.
On peut aussi prendre exemple sur les joints toriques en actions dans les équipements de plongée. Dans ce cas, les anneaux forment un joint autour du masque de réservoir. Cela permet de garder l’oxygène au sein du masque. En outre, cela empêche la pénétration d’eau.
Joint torique en caoutchouc VS rondelle en caoutchouc
Les joints toriques en caoutchouc et les rondelles en caoutchouc ont presque la même forme à s’y méprendre.
La laveuse est un composant plat que l’on utilise pour créer un espacement entre les pièces. Elle sert à absorber la friction et la pression. Les joints toriques en caoutchouc pour leur part consistent en des boucles en élastomère et qui peuvent se comprimer avant de reprendre leur forme initiale.
Contrairement aux rondelles en caoutchouc, le joint torique qui présente une défaillance pourrait ruiner tout le raccord.
Les matières de conception des joints toriques
Nous avons différentes sortes de joints toriques au choix.
Les joints toriques en caoutchouc nitrile
Ils résistent à des températures extrêmes qui oscillent entre -54° C et 149° C. Le nitrile est utilisé avec de l’eau, des fluides hydrauliques et des huiles de pétrole. Cependant, les joints toriques fabriqués avec cette matière ne sont pas recommandables. Ils sont très peu conseillés pour les cétones, les freins automobiles, le fluide hydraulique…
Le joint torique en caoutchouc FPM
Le FPM convient aux gaz siliconés et aux fluides. De même, il convient à certains hydrocarbures halogénés, aux acides et aux huiles de pétrole. Largement utilisés dans les applications électroménagères et les applications automobiles, il sert aussi dans le traitement chimique. Cependant, il vaut mieux éviter de l’utiliser avec d’autres fluides hydrauliques fait à base d’ester de phosphate.
La plage de température du caoutchouc FPM varie. Elle peut être de -40° C ou atteindre 250° C. On peut les utiliser dans les environnements à températures très élevées.